4- Rétablir le droit d’enseigner.
Résumé des motifs :
Les résultats du système éducatif français baissent par rapport aux autres pays et par rapport à ses résultats précédents. Le nombre d’exclus progresse. La machinerie administrative dépasse le raisonnable : il y a trois enseignants pour un non-enseignant. Les chefs d’établissement sont soumis à une administration envahissante et éloignée des réalités. Les changements de programmes, de directives, de méthodes, désorientent les acteurs.
Pour réhabiliter l’enseignement, les chefs d’établissement devraient disposer du droit de gérer leur équipe et leur budget en fonction des élèves accueillis. Les parents d’élèves devraient recevoir un « chèque éducation » à attribuer à l’établissement qu’ils choisissent pour leur enfant. La source unique de financement de l’établissement est alors ce chèque, y compris pour payer les enseignants. Ce système est en place au Canada, en Suède, au Japon, aux Pays Bas, à Hong Kong, en Irlande, etc. Ces pays sont mieux classés que la France dans leurs résultats. Ils ont moins d’exclus.
Pour que l’équité soit respectée :
les programmes scolaires et les diplômes restent homogènes,
les établissements bénéficiaires des chèques s’interdisent de facturer un complément aux parents.